La vélotypie consiste dans la capacité de transcrire rapidement (véloce) des propos oraux. Cela se fait grâce à un clavier particulier, le Vélotype.
Les claviers traditionnels de type QWERTY ou AZERTY qui font correspondre un caractère à une touche, ne permettent de taper que de 40 à 50 mots par minute pour les dactylographes les plus rapides. Cela ne suffisait pas.
C’est pourquoi, en 1935 Marius den Outer met au point une machine basée sur la combinaison syllabique baptisée tachotype afin d’augmenter les performances des dactylographes.
La méthode consiste à taper des accords de touches comme au piano, afin d’écrire des syllabes plutôt que des lettres seules. Il invente pour cela un clavier spécial basé sur une saisie en accords. Ce clavier permet de doubler la vitesse de la saisie par rapport à un clavier classique.
La différence avec la sténotypie, c’est que cette dernière repose sur une saisie phonétique. La maîtrise d’un tel clavier est bien plus difficile, mais la vitesse augmente largement. La sténotypie permet une vitesse de frappe de 210 à 230 mots par minute (qui est la vitesse exigée pour l’obtention du diplôme de sténotypiste de conférence). La vélotypie, quant à elle, permet une saisie de 100 à 150 mots par minute.
Sachant que la vitesse de la parole va de 180 à 230 mots par minute, si le clavier traditionnel est largement insuffisant pour une saisie exhaustive de la parole en temps réel, la vélotypie l’est également, bien que sa vitesse soit largement plus rapide.
En 1982, Herman Schweigman et Rudolph Nietzsche apportent une évolution majeure au tachotype. Désormais la machine incorpore un logiciel électronique améliorant ses performances. Cette modernisation met fin au tachotype qui est alors rebaptisé vélotype. C’est alors qu’on parle de Vélotypie. Ce logiciel analyse les données saisies et détermine l'ordre des syllabes avant d’afficher le résultat final.
En 2001 une nouvelle évolution des claviers les rend compatibles avec les PC. C’est alors que le nom de Velotype devient Veybord pour désigner le clavier particulier. On devrait donc parler de Veyboard et plus de vélotypie. Mais le mot est resté dans le langage courant pour désigner la transcription écrite rapide.
Visuel Vox, société de compte rendu immédiat, ne propose pas la vélotypie au sens strict du terme, c’est-à-dire au sens du Veyboard.
Afin de s’approcher de la vitesse naturelle de la parole, c’est essentiellement par la reconnaissance vocale que Visuel-Vox propose les transcriptions en temps réel. Cette technique donne des résultats en constante amélioration et permet de suivre la vitesse de la parole. Visuel-Vox propose également la prestation par sténotypie.
Pour connaître les modalités de ce service, n’hésitez pas à contacter le service commercial.
À l’origine, la sténotypie, comme la vélotypie, visaient la transcription exhaustive de documents écrits. À l’époque, l’enregistrement numérique n’existait pas et l’enregistrement sur bande magnétique était très coûteux. On se souvient des machines très volumineuses... Il fallait alors la sténotypie pour retranscrire à la vitesse de la parole.
Aujourd’hui, la sténotypie conserve ses prérogatives pour les transcriptions des réunions à la vitesse de la parole. La sténotypie et la reconnaissance vocale sont les deux techniques utilisées par Visuel-Vox pour des transcriptions en temps réel à remettre en fin de réunion.